Freddy Gamma [Terminé]

I. Informations Personnelles

Nom de Famille : Gamma
Prénom(s) : Freddy
Sexe : Mâle
Genre : Néophyte
Si Ancien, âge d'Ancienneté : 1 an d'ancienneté.
Âge Immortel : 22 ans
Date & Lieu de Naissance : 10/04/1986, Perth (Ecosse)
Date de Morsure : ??/05/2008

II. Détails

Origine : Ecossaise.
Prénoms & Noms des Parents/Tuteurs : Alan Gamma & Mary Holly Gamma (née Livingstone)
Prénoms des Frères et Sœurs : Kelly Gamma
Fonctionnement Psychologique :
J'ai peur. J'ai toujours eu peur. Même avant. Encore plus qu'avant. Avant j'avais peur de tout, de la mort, de la vie, de mon futur et de ce qui pourrait arriver et que je ne pourrais contrôler.
J'aimais connaître la fin des choses. Parce que lorsque l'on connaît la fin, on sait ce que l'on doit faire. Depuis le Jour, j'ai toujours peur. Mais alors que j'avais peur des évènements qui
pourrait me sortir de ma routine, aujourd'hui j'ai peur de moi-même. Je pense que quand il vous arrive un truc du genre, on ne peut que se craindre soi-même. J'aimais vivre, mais maintenant que j'y
suis condamné, je ne le veux plus. Après tout, la vie n'a d'intérêt seulement parce que la mort est au bout. A quoi bon vivre lorsque l'on sait qu'on ne peut pas mourir ? Mais tout ce qui était
avant ne compte plus. C'est ce que je suis devenu aujourd'hui qui vaut. Parce que je ne serais plus comme avant. J'ai comme l'impression d'un vide. Comme si je ne pourrais plus être heureux. Non
pas que je m'ennuie mais les plaisirs ne sont pas les même. Chaque chose est différente aujourd'hui. Ma vie n'est plus répétitive et monotone mais ce n'est pas une vie que je veux avoir jusqu'à la
fin des temps. Je me rappelle quand j'étais humain : j'avais en horreur tous ces gens qui étaient sans cesse abattus et tristes. Je pensais qu'ils se compliquaient la vie et qu'ils rajoutaient
toujours à leur malheur. Mais désormais, je comprends qu'on ne puisse plus prendre de plaisir à vivre. Et quand l'existence est infinie, ce fardeau est encore plus lourd à porter. Mais je ne vais pas passer l'éternité à me morfondre et je vais agir pour changer les choses.

Description Physique :
Il était grand. Grand et mince. Le type moyen. Celui qui a sa place partout et nulle part. Le mec qu'on envoie faire de la figuration dans les films de série B. Enfin, c'est comme ça qu'il apparaissait. Il avait des cheveux courts et blonds. Une couleur entre la cendre et la paille. Cependant, il n'avait pas l'assurance qu'on pourrait associer avec ce que son corps dégageait. Il paraissait modeste et routinier. Un visage enfantin surmontait son corps pourtant si mature. La pilosité volontaire de son visage n'arrivait à masquer le regard bleu qui lui donnait l'air léger.
Maintenant, la jeunesse a fait place à une maturité presque effrayante. Son regard est triste et dur. Paradoxalement, sa barbe a disparue mais ses traits ne sont plus jeunes. Le teint halé qu'il arborait a disparu pour être remplacé par une peau crayeuse, ayant l'aspect du marbre. Ses yeux sont toujours bleus mais on peut y voir une douleur qui n'y était pas avant.

III. Histoire

Passé Humain :
En creusant, quelques images me reviennent en mémoire. Elles ne constituent jamais des souvenirs complets et précis mais les sensations que j'éprouve en me le remémorant me font comprendre qu'un jour, ces bribes de souvenirs, ont eu leur place dans un grand puzzle. Je me rappelle, enfant, les jours passés dans le pub de mes parents à servir la bière et le haggis. Je tenais le plateau fermement dans mes deux petites mains parce que j'avais peur que l'on me fasse ramasser les débris à la cuillère si jamais je renversais les plats.
Je me rappelle aussi un grand homme barbu qui sentait la réglisse. Il me prenait dans ses bras pour me raconter des histoires.
Et il y a aussi elle, cette brune au regard de braise.

Le jour où... :
Quoiqu'il se soit passé Avant, j'ai beaucoup de mal à voir plus loin que le froid et le noir. Je sais que celui ou celle qui m'a attaqué l'a fait lâchement, alors que j'étais incapable de me défendre. Mais ce qui s'est passé Après, ça je pense m'en souvenir éternellement. Je me rappelle de la raideur de mes membres. Du froid dans mes veines et de la chaleur de mon corps. C'est une sensation étrange que de sentir son corps mourir et renaître sous une forme différente. Le métabolisme entier, celui là même que nous construisons pendant toute notre vie humaine, s'adapte et change en quelques jours, voire en quelques heures. A l'Institut, on m'a dit que chacun ressentait cette transformation différemment. Une grande douleur s'est emparée de moi pendant des heures et des heures qui m'ont paru durer des années entières. Un feu puissant était d'abord concentré sur mon cou. Puis, à mesure que les battements de mon cœur ralentissaient, le feu se répandait à l'intérieur de mon corps meurtri. Pendant des heures je restait muet alors que je voulais crier. Mon esprit voulait hurler et mon corps voulait s'arc-bouter pour évacuer la douleur mais rien ne répondait. J'étais piégé dans ma carapace en feu. Puis le froid est apparu. Un froid glacial, de celui qui vous gèle les doigts et qui vous empêche de sentir vos membres. Le feu était dans mon corps et mes organes et le froid s'infiltrait dans mes veines et se frayait un chemin parmi la brûlure géante qu'était mon corps. J'ai perdu conscience plusieurs fois car la douleur était insupportable. Je voulais mourir, je souhaitais que le feu me dévore et que je ne sois plus qu'un amas de cendre afin que toute cette souffrance se termine. Mais j'ai tenu le choc. Je ne sais quel miracle a pu accomplir une telle prouesse mais la douleur qui aurait du me tuer de l'intérieur s'est arrêtée. Aussi soudainement qu'elle s'était insinuée dans tout les pores de mon corps.
Je n'avais ni chaud ni froid. C'est comme si le feu n'avait pas été là, au plus profond de moi. Mes membres me répondaient enfin et mon esprit était clair et affutée comme jamais. J'ai ouvert les yeux et j'ai vu. Pour la première fois de ma vie, j'ai vu chaque chose, chaque détail, chaque fissure, chaque motif. Les choses étaient différentes, elle semblaient réelles. C'est alors que j'ai réalisé que tout, absolument tout, était vivant. Le mur à côté de moi, l'herbe sous mon corps, l'eau qui tombait sur mon visage. Il me semblait que toute chose avait sa volonté propre et était parfaitement en place dans un ordre naturel que je pouvais enfin apprécier pleinement.
Puis vint la faim. A la mesure de l'univers détaillé et extraordinaire que je découvrais, la faim me consumait. Le feu revenait au creux de mon ventre. Ma bouche était sèche, ma vision trouble et je titubais. Je me redressais complètement et face à moi se tenait un lapin. En le voyant, le feu brûla de plus belle. Je compris qu'il fallait que je me saisisse de l'animal pour apaiser la douleur. En tant qu'humain, ma lenteur d'esprit et de corps m'aurait empêchés de m'emparer du lapin mais je n'étais plus humain. J'étais plus fort, plus vif. Ma vision se fixa sur la bête et il me sembla qu'elle se mouvait au ralenti. J'eus tout le temps nécessaire pour me jeter sur elle et lui briser la nuque. Obéissant à mes plus bas instincts, je croquais la fourrure. Le sang coula à flots dans ma gorge et le feu se calma, laissant derrière lui une culpabilité qui me saisissait à chaque regard lancé vers les restes de l'animal que j'avais honte d'avoir assassiné si sauvagement.

IV. Hors-Fiche

Comment avez-vous connu le forum ? : Google
Pourquoi vous êtes-vous inscrit ? : J'avais envie de me remettre au RP
Comment trouvez-vous le design ? : Très original, très bien fait.
Avez-vous lu l'histoire et les règles ? : Affirmatif ;D
Quelle est la star de votre avatar ? : Jensen Ackles